1894 Mgr Alphonse-Charles, duke of San Jaime
1896 Henri d'Aguilera, Marquess of Cerralbo and Grandee of Spain
1897 Urbain, Comte de Maille de la Tour Landry
1897 Bertram, Earl of Ashburnham
1907 Tirso de Olazabal, count of Arbelaiz
1919? Prince Sixte de Bourbon de Parme
1920 Prince Paul of Serbia
1927? Prince Francois-Xavier de Bourbon de Parme
1930 Comte Jean d'Andigne
1931 Prince Gaetan de Bourbon de Parme
1931 Alphonse XIII et I.
and as commandeur of the Order (a rank below knight, of which there were four, the officers of the Order)
1931 Mgr Jean de Mayol de Lupe.
Order of Saint Michel
1929 Comte Jean d'Andigne (1864-1938, "Grand maître de la maison française" of the duke of Madrid, Présidant of the Mémorial de France a Saint Denys, a post now held by the duke of Bauffremont, conseiller-general of Maine et loire and Mayor of Durtal)
1930 Comte Amedee d'Andigne
Jacques I also conferred the revived legitimist decoration founded at the restoration, the Order of the Lily (a somewhat overt sign of his pretensions):
1930 Comte Guy d'Andigne
1930 Jacques Comte de Francqueville d'Abancourt
1930 Andre Yvert
1930 Andre Pinaud
? Henri-Gustave Lelievre
? Paul Watrin
? Pierre Alessandri
Charles XI, duke of Madrid, in a letter to Lord Ashburbham on 18 Nov 1897, wrote: "Mi querido Lord Ashburnham: deseando dar a V. una prueba de la alta estima en que tengo sus relevantes servicios a mi Causa y persona, he decidido nombrarle, y por la presente le nombro, Caballero de la insigne Orden del Espíritu Santo. Con esta carta le entrego uno de los Collares que, según los estatutos de la Orden, deben ser devueltos, a la muerte de cada titular, el Jefe y primogénito de los Borbónes, y que por este concepto poseo yo, desde el fallecimiento de mi amado Tío Enrique V de Francia."
The nomination of the Count of Arbelaïz was made in a letter dated Venezia, 25 November 1907:
"Mi querido Tirso: para darte una prueba de mi agradecimiento por tus eminentes servicios a nuestra santa causa te nombre el ano pasado come Rey legitimo de España, caballero de la insigne Orden del Toisón de Oro y deseando darte ahora una nueva prueba de mi cariño y del especial aprecio ... ha decidido conferirte, como Primogénito y Jefe que soy de la Casa de Borbon, por consiguiente Gran Maestre nato de la Orden del Espíritu Santo, la dignidad de Caballero de esta Orden insigne. El collar que te entrego, juntamente con esta carta, es uno de los que conservaba mi inolvidable Tio, Enrique V de Francia, y que le era devueltos, según exigen los Estatutos de la Orden, a la muerte de cada titular..."
In the chapel of the Palazzo Loredan in Venice, the residence of the duke of Madrid, was the white flag of Henri V that had been embroidered as a gift from the ladies of Bordeaux - unfortunately his widow, Berthe, who did not like the Carlists (a feeling they reciprocated) burnt much of his papers etc at his death. There he made close friends with Cardinal Sarto, who was particularly drawn to France and during his reign as Pope Saint Pius X issued several letters marking his support and belief in traditional institutions, with a particualr mention of the French context.
At the funeral of the duke of Madrid, his son (this same prince who Mr Stewart pretends took no interest in his French inheritance), wore both the Toison and the Saint Esprit. The legitimist magazine (yes there was even such a publication for these uninterested Frenchmen), La Monarchie francaise, number 12, 25-Aug-10 Sep 1911, and again in the issue number 15, of 1912, published a letter in which the duke of Madrid criticised the award of the Saint Louis to General de Charette by the duke of Orleans. He wrote then... "Si le feu général avait eu la Croix de Saint-Louis, il n'aurait pu la tenir que du Comte de Chambord, de mon Père, ou de moi. ... J’accueille avec la même incrédulité l'information que vous me rapportez, selon laquelle le Duc d'Orléans parait quelquefois avec le Collier de Saint Esprit, qui est mon apanage exclusif. Le Chef de la Maison de Bourbon, c'est moi; moi qui, dans mon lettre aux Souverains, a l'occasion de la more de mon cher et regrette Père, ai solennellement déclare que j'entendais revendiquer tous les droits et prérogatives qu'il me transmettait en dépôt; moi qui tiens du Comte de Chambord, avec le Château de Fröhsdorf, les reliques, les archives et les papiers de la Monarchie légitime, ainsi que la Maîtrise des Ordres royaux. S.A.R. le Duc d'Orléans est d'autant moins qualifie pour faire un chevalier du Saint-Esprit, ou pour s'approprier cet Ordre, qu'il est le tout a fait dernier dans notre arbre généalogique, et que sa branche ne peut produire la moindre prétention qu'après la complète extinction non seulement de la mienne, mais encorde de celles d'Espagne, des Deux Siciles et de Parme. ... de l'excellent revue la Monarchie Française, ou la tradition légitimiste est si vaillement défendue, je vous autorise a faire état dans ses colonnes de cette lettre, que je ne veux même pas honorer du nom protestation, mais simplement de mise au point d'une question qui ne peut être controversée...
In a letter from Prince Paul of Yugoslavie, to Baron Pinoteau, the former wrote: 25 May 1965 "Don Jaime qui était le meilleur ami de mon père (il avait fait la guerre russo-japanese ensemble) m'a, en effet, donne un collier de l'ordre du saint-Esprit, qui hélas est reste en Belgrade."
A letter written by the Conde de Melgar, Gentilhomme de Service de Monseigneur le Duc d'Anjou et Madrid, to the Grand Chancellor of the Legion of Honour, dated 1 August 1928, reads (in part) « Monseigneur le Prince Jacques ... possède la collection de 36 colliers laisses par le Roi Charles X a son fils et héritier, transmis par celui-ci a Henri de France (Comte de Chambord) léguée par ce dernier a son neveu (Don Carlos) comme a l'héritier de ses droits. Ce dernier Prince était le Père de Mgr le Prince Jacques de Bourbon. Ces 36 colliers représentent tous les colliers remis, selon les lois de l'Ordre du Saint-Esprit, après la mort des chevaliers, au Grand Maître Souverain de l'Ordre. Les changes politiques de la France sont cause qu'un grand nombre de colliers ne furent pas restitues au Grand Maître quand moururent leur détenteurs. Rien d'étonnant a ce qu'un de ces colliers soit venue aux mains d'un collectionneur d'en faire don au Musée de la Légion d'Honneur. Mais Monseigneur le Prince Jacques tient a préciser que parmi les 36 colliers qu'Il possède se trouve celui que le Roi Charles X son trisaïeul reçut a sa réception dans l'Ordre et dont il ne se sépara jamais... »
In a post script were given the names of the living holders of the Order, namely Prince Jacques, Chef de la Maison de Bourbon; Prince Sixte de Bourbon-Parme, Prince Xavier de Bourbon de Parme, and Prince Paul de Serbie. A further letter was sent by the Duke of Madrid's secretary, M. Demay, on 29 Aug 1928, noting the the name of "Infant D. Alphonse de Bourbon" had been omitted in the first letter.
On 2 Aug 1929 the duke of Madrid conferred the collar of Saint Michel on Comte Jean d'Andigne, in which letter he wrote: « ... pour récompenser les services déjà longs que vous Nous avez rendu comme premier gentilhomme de notre Maison, et pour consacrer la fidélité des vôtres et de Vous-même au Roi légitime..." The following year, he conferred on Count d'Andigne, in a letter written on his behalf and beginning: "Par ordre de Monseigneur le Prince Jacques de Bourbon, Duc d'Anjou et de Madrid...." the Collar of the Saint Esprit.
There were in fact not only the Memorial de Saint Denys, a legitimist organization which has never faltered in its support of the senior line, but also the service d'honneur of the duke in which a number of French aristocrats participated. The secretary-general of the Memorial was for some time Comte de Francqueville d'Abancourt, who was given the Order of the Lys on 25 Aug 1930 (Saint Louis), in a letter from the duke, signed "Jacques Jaime" in which he begins by describing himself as "Chef légitime de la Maison Royale de France..."
The journal des debats of 8 december 1931, reporting the funeral of don Jaime, quoted the duke as follows: "Je ne pretends a rien. Par ma naissance, j'incarne, une tradition; c'est tout différent. ... Un roi légitime ne gouverne que d'accord avec son peuple, qui doit être un peuple libre. C'est cela qui s'appelle la monarchie nationale ou le roi est pour tous et un frère aine et un père. En France, tous les Français se sentaient de la famille royale; voila pourquoi l'égalité est un instinct français: égalité de droits et de dignité qu n'offense pas la juste et nécessaire inégalité d’influence et de position. ... Le roi appartient au pays; le pays n'est pas au roi. Ceux qui critiquent Louis XVI ou mon aïeul Charles X ne savent pas ce que c'est qu'un roi de France... J'ignore si jamais la France reviendra a la tradition capétienne. je sais que j'ai le devoir de maintenir cette tradition léguée pas mes pères pour le jour ou la France m'y appellerait. Je suis un mainteneur; je ne suis pas un prétendant."
In his address to King Alfonso XIII when the latter called on him (along with the Duke of Miranda) for the first time, on 23rd September 1931, at his residence on the Avenue Hoche, Don Jaime, Duke of Madrid said: “Tout d'abord t'es-tu compromis avec nos cadets quant a la succession royale en France. Cela n'a rien a voir avec l'Espagne; et, cependant, sache-le bien, si nous ne sommes pas d'accord sur la question française, impossible pour moi de m'entendre avec toi pour une union pratique en Espagne. Peu importe qu’il y ait un jour ou qu’il n’y ait jamais de monarchie en France! Mais il importe beaucoup qu’un Bourbon soit toujours fidèle à la maison de France, où qu’il aille, où qu’il règne. Le Chef de la Maison de France, c’est l’ainée des Bourbons. Un jour, sans doute, ce sera toi, car tu est jeune,et survivras à moi et à mon oncle. Dans tous les pays, sauf la France, les rois peuvent abdiquer, les dynasties peuvent renoncer. En France, toute abdication, toute renonciation est nulle, parce que les princes des fleurs de lys sont à la France. La France peut renoncer à eux. La réciproque n’est pas vraie. Pour la France, tu ne pourras jamais ni renoncer, ni abdiquer. De même, après toi, ton fils ainé, n’eut-il ni bras ni jambes, prendra ta place comme chef de la Maison de France. Là, il n’y a pas d’abdication possible. » The agreement then proposed by the Duke of Madrid was then that there would be an assembly of Spanish Monarchists gathered on the Spanish border; there Alfonso XIII would recognize don Jaime as King, and don Jaime would adopt don Juan as heir to the throne of Spain, to which the elder sons would renounce, but would retain their French rights, which were irrenounceable. .
Two days later, on 25th September 1931, with the acceptance by Alfonso XIII of this charge, he conferred upon him at the King’s temporary residence at Fontainebleau, the Collar of the Saint Esprit. The King confirmed his acceptance of these agreements and, receiving the Collar of the Order expressed his great happiness at being received therein. In the letter from Mgr Mayol de Luppe reporting these events, to Count de Francqueville d’Abancourt, he wrote: “…Pour moi je trouve cela parfait et providential. Mgr le Duc d’Anjou n’a pas d’héritier direct; la branche de D. Alphonse semblait séparée de la France, non par le droit, mais par les faits et par sa rupture avec la tradition, en suite de son usurpation. La voilà qui rentre dans le rang. Le fils aîné de D. Alphonse et le cadet D. Jaime (très bien malgré son informité) auront postérité uniquement française. .. »
The diploma of the Saint Esprit is probably in the archives of don Juan and now the present king, but photographs exist : It begins “Nous Jacques Jaime par la Grâce de Dieu, Chef des Maisons Royales de France et d’Espagne, Maître Souverain de l’Ordre de Saint-Esprit… Aussi ce avec joie que Nous reçûmes de la Providence le vingt-trois septembre dernier l’insigne faveur que Nous accorda Sa bonté quand Elle daigna conduire à Nous le Prince Alphonse Louis (sic) Ferdinand… Notre bien amé Cousin qui (après Notre Oncle, le Prince Alphonse… Premier Prince du Sang de France et Prince des Asturies) est Notre héritier, et qui, selon l’ordre naturel des choses, est destiné à Nous succéder… En France, en effet, une consécration divine préside de par Notre histoire à la transmission des droits et devoirs royaux, ce pourquoi des actes pourtant solennels, tels que la renonciation de Philippe V et l’abdication de Charles X, Notre trisaïeul maternel, sont nuls et de nul effet. Notre Cousin Alphonse Nous a protesté reconnaître cette loi immuable et lui obéir. Il s’est déclaré prêt à assumer après Nous la charge de Chef de la Maison de France, à conserver et défendre les droits et devoirs inhérents à cette charge et à les transmettre sans tentative de renonciation ou abdication à Son aîné. Nous lui avons clairement expliqué ces lois, ces devoirs, ces droits, cet ordre immuable de succession. Il nous promit de se soumettre à ces obligations, de les enseigner à ses enfants et de leur faire entendre que de part leur naissance ils son d’abord Prince du Sang de France. Aussi en témoignage de cette événement si grave et joyeux qui Nous a permis de transmettre formellement et solennellement le dépôt du droit Royal, d’en seigneur à Notre éventuel successeur direct l’Ordre de la Monarchie Capétienne qui a fait de la France la première des Nations chrétiennes et du Roi de France le plus Auguste des Souverains, avons-nous voulu remettre Nous-même à Notre di bien amé et féal Cousin Alphonse le collier de Notre Ordre du Saint-Esprit, le dispensant des cérémonies requises pour telle réception, le recevant, par exception singulière, au dit Ordre en ce dit jour vingt-cinquième de septembre mil neuf cent trente et un, encore que la date de telle réception soi fixée par Nos statuts au premier janvier. Nous obligeons Notre dit bien amé Cousin a toutes obligations de l’Ordre quant à l’obéissance et serment au Grand Maître, quant aux œuvres de piété et charité prescrits des statuts de l’Ordre, tels que Nous les avons modifiés, sauf dispense de l’Aumônier (sic) pour lors existant, de Nos Ordres. Qu’il sache tenu au port constant ;’insigne de l’Ordre, la Croix du Saint-Esprit devant toujours être portée avant toute autre décoration. Mais même s’il Nous venions à mourir avant Notre Oncle, il ne serait pas tenu, sauf décision contraire de Notre successeur à la restitution du Collier, le constituant après Nous, ey égard aux présentes circonstances, gardien de fait des colliers de l’Ordre, encore que les dits colliers soient en droit complètement et sans possible restriction, ès pouvoirs de Notre successeur qui en pourra disposer à Son gré Royal. Toutefois quant à l’ancienneté dans l’Ordre pour Notre dit Cousin la date de réception comptera comme si Notre bien amé Cousin Alphonse avait été reçu le premier de Janvier mil neuf cent trente deux, le premier janvier étant le jour du grand chapitre annuel. Il prend rang aussitôt après Notre Cousin Gaëtan de Bourbon, Prince de Parme.
Et avons donné le présent acte sous Notre seing et le sceau de Nos armes le vingt cinq de septembre, an de grâce mil neuf cent trente et un, de Notre avènement le vingt-deuxième. Jacques Jaime »
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